La direction tente de se donner un verni légal : Mais sans les syndicats

August 21, 2007 at 12:34 am (Formation, trade union)

Présentée par : AG

Public :

Toutes personnes de la structure (Managers, Commerciaux, BUA,…)

Thèmes abordés :

1. Définitions et sanctions

2. Comment éviter ces infractions pénales ?

Dates des sessions :

– 24/8 de 9h à 10h30 au PUB

Séances de 1 h 30

 

—–Original Message—–

From: sd@devoteam.com

[mailto:sd@devoteam.com]

Sent: Monday, August 20, 2007 6:04 PM

To: cgt@devoteam.com

Cc: M.R@devoteam.com

Subject: Université d’été- “Prêt de main d’oeuvre et délit de marchandage”

Bonjour Monsieur le DSC CGT du groupe DEVOTEAM,

L’UP t’informe ce jour avoir reçu ta demande d’inscription au module “Prêt de main d’oeuvre et délit de marchandage” proposé dans le cadre de l’Université d’été.

Cette formation s’adressant uniquement aux managers, RH et au personnel en structure, nous ne pouvons valider ton inscription.

Nous t’invitons à consulter dès la rentrée de septembre, le catalogue UP pour découvrir les sessions de formation destinées aux consultants.

Cordialement,

L’équipe UP

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Service Formation- UP

Tel: 01 41 49 58 19 / 06 98 11 71 00

Fax: 01 41 49 47 76

mailto:sd@devoteam.com

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Formation en SSII : le parcours du combattant

October 11, 2005 at 3:59 am (Formation)

Source 01.net : Clarisse Burger , 01 Informatique, le 07/10/2005 à 07h00
L’année 2005 aurait dû marquer une évolution dans la politique de formation des SSII. La loi a changé avec l’arrivée du droit individuel à la formation (DIF). Les projets informatiques redémarrent, donnant ainsi davantage de latitude financière aux sociétés. Et le Syntec insiste plus que jamais sur l’importance de la formation.

Pourtant, l’attitude des sociétés de services laisse parfois perplexe. Si les budgets de formation ont augmenté après des années de crise, les mentalités n’évoluent guère. Les anciennes pratiques risquent donc de perdurer.

 

Des stratégies personnelles gagnantes

Les petites structures – plus de 90 % des 12 000 prestataires de services technologiques (distributeurs compris) recensés en France – font de la résistance. Elles rechignent le plus souvent à mettre en place le DIF et à dispenser les formations pendant les heures de travail, invoquant des coûts dissuasifs. Résultat : c’est toujours le règne de la débrouille pour les salariés.

Les sociétés plus importantes (au-delà de quelques centaines de salariés) réclament, elles, du temps pour revoir leur plan de formation et mettre en place le DIF. Les salariés eux-mêmes participent au statu quo. Tous n’ont pas connaissance des nouveaux textes de loi. Certains, échaudés par de précédents refus ou bloqués en mission, renoncent à faire valoir leurs droits. Cependant, le tableau n’est pas tout noir. Des salariés de SSII parviennent à diversifier leurs missions et à profiter de formations qualifiantes. Ces stratégies personnelles gagnantes existent. Mais elles exigent de réels sacrifices, comme suivre des cours le soir par exemple.

En contrat chez CGBI, Sopra, Keyrus, Devoteam et Team Partners Group, cinq salariés témoignent. « Aucune formation n’est proposée si le client n’en fait pas la demande et la gestion du collaborateur est inexistante. » Ce message anonyme d’un salarié d’Alten posté sur le forum du Munci (Mouvement pour une union nationale des consultants en informatique) en dit long. Une situation que reconnaît le Syntec. « C’est souvent à partir de projets que l’on pense à des formations » , note Chantal Barbier, ex-DRH du secteur finance de Capgemini, et, aujourd’hui, responsable au Syntec Apprentissage.

Christophe Philip, consultant e-business chez Keyrus, doit ainsi son expertise Lotus Workflow à une demande du client. C’est sa troisième SSII. Dans les deux précédentes, il n’a suivi aucune formation. Il apprécie ce changement, tout en estimant que « le métier s’apprend sur le tas. Intervenir sur des missions différentes et chez des clients issus de divers secteurs d’activité est aussi très formateur. »

Julien Blanchard, jeune concepteur-développeur chez CGBI, a bénéficié d’une formation à temps plein de trois mois sur les grands systèmes. Les clients de cette petite SSII l’ont exigé. « Je suis actuellement en mission en régie sur un projet nécessitant la connaissance de NT et des mainframes IBM. Je dois développer une interface en Java et des programmes en Cobol CICS » , explique-t-il. Le DIF ? Julien Blanchard en a entendu parler à l’embauche. Sans plus. Confiant pour l’instant, il compte sur son entretien individuel pour exprimer ses souhaits en matière de formation. Pour Chantal Barbier, le DIF devrait, en effet, redonner de l’importance à l’entretien individuel et aux formations nécessaires aux salariés.

Le parcours de Sarah Pol, ingénieur télécoms chez Sopra depuis trois ans, semble bien atypique. Elle a bénéficié de cinq formations : techniques Java, ETL, gestion de projet, etc. Et elle s’estime chanceuse d’avoir pu suivre des cours en adéquation avec ses projets personnels. Promue récemment chef de projet, elle conseille : « Mieux vaut être demandeur et savoir placer sa formation au bon moment. » Par exemple, au moment d’une baisse de charge de travail en projet de TMA (tierce maintenance applicative).

 

Des primes pour obtenir la certification

Les demandes des clients ne sont pas les seuls déclencheurs de formation. Les SSII incitent aussi leurs salariés à passer les certifications des éditeurs. Etienne Leteinturier, consultant en infrastructures chez Devoteam, connaît bien le sujet. Il a suivi les formations du soir pour obtenir la certification MCSE (Microsoft Certified Systems Engineer) sur Windows 2000 et Windows Server 2003. L’une des motivations a été une prime non négligeable (de quelques centaines d’euros à plus d’un millier, selon le nombre d’examens). L’investissement personnel est important. « Le travail est pénible, il faut lire et apprendre près de 1500 pages. Il s’étale sur un mois en dehors des heures de travail. »

Fier, Etienne Leteinturier a aussi décroché des formations en journée sur Exchange et Mome de respectivement trois et cinq jours ­ une pratique plutôt rare chez Devoteam, lorsqu’on est en mission. « Je ne les aurais peut-être pas eues si je n’étais pas devenu formateur » , reconnaît-il. Il perçoit une prime de 70 euros pour dispenser un cours du soir de deux heures. Sa formation la plus qualifiante ? Celle en gestion de projet, qui lui a donné le titre de chef de projet un an plus tard.

 

Négocier une formation pendant un intercontrat

Même logique pour Christophe Philip, de Keyrus, devenu cette année consultant CTL (Carrier Team Leader), mais sur la base du volontariat. En formation du soir, il joue le rôle de relais avec la DRH. « J’ai d’abord appris à mener un entretien de développement avec les autres consultants, à échanger nos expériences. Je fais ensuite remonter les besoins en formation à la DRH. » Toute responsabilité est bonne à prendre pour évoluer en SSII.

Dans le secteur de l’assistance technique, changer de statut s’avère encore plus difficile. Les formations se négocient d’abord pendant les périodes d’intercontrat. Eric Portron, technicien chez Team Partners Group, est resté deux ans au siège. En 2004, il a demandé de suivre une formation certifiante à Microsoft Windows Server 2003 et XP sur deux mois et demi en vue de rejoindre l’informatique interne du groupe. Accordée ! C’est rare. Il est devenu administrateur système, a été augmenté, puis il est reparti en mission.

Dans ce contexte, la SSII est gagnante : elle n’a pas eu à « sortir » Eric Portron d’une mission. A la RATP depuis le mois d’avril, il a installé chez lui une plate-forme de formation pour passer les trois autres épreuves de la certification Microsoft. Mieux vaut le système D que multiplier les allers-retours en journée entre le siège à Paris et le client en grande banlieue. Pour lui, « la formation demande un sacrifice » .

Christophe Philip s’est vu accorder une formation aux bases Oracle et aux outils de reporting de Business Objects en période d’intercontrat. Mais une formation à l’assistance à maîtrise d’ouvrage lui a été refusée. Ironie du sort, il suivra cet été une formation de trois jours pour une mission. Même si, pour cela, il a dû décaler quelques de jours de vacances.

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